L’insémination dans les filières ovines et caprines
L’insémination dans les filières ovines et caprines
L’insémination
dans les filières ovines et caprines
FATET A. (1), LEBOEUF B. (2), FRERET S. (1), DRUART X. (1), BODIN L. (3), CAILLAT H. (3), DAVID I. (3), PALHIÈRE I. (3),
BOUÉ P. (4), LAGRIFFOUL G. (5)
(1) INRA - UMR 6175 physiologie de la reproduction et des comportements - 37380 Nouzilly
(2) INRA - UE insémination caprine et porcine - 86480 Rouillé
(3) INRA - UR 631 station d’amélioration génétique des animaux - 31320 Castanet-Tolosan
(4) Capgènes, Agropole - 2135 route de Chauvigny - 86550 Mignaloux-Beauvoir
(5) Institut de l’élevage – association nationale de l’insémination ovine (ANIO) 31320 Castanet-Tolosan
RESUME
- En France, l’insémination artificielle (IA) des brebis et des chèvres joue un rôle central pour le contrôle des
accouplements et l’organisation des schémas de sélection. La plupart des chèvres et des brebis sont inséminées en dehors de la
saison sexuelle. Chez les ovins, 99 % des IA sont pratiquées en semence fraîche conservée quelques heures sur oestrus induit.
Les résultats moyens de fertilité se situent entre 60 et 70 %. Chez les caprins, l’IA est réalisée avec de la semence cryoconservée
après induction hormonale de l’ovulation seule ou en combinaison avec des traitements photopériodiques. Les taux de fertilité
sont en moyenne de 65 %. De nouvelles stratégies sont en cours d’expérimentation. Elles sont fondées sur l’IA après un effet
mâle pour réduire l’utilisation des hormones. Chez les ovins, l’enjeu actuel est au maintien de cette activité qui constitue un outil
majeur des schémas de sélection ovin (création du progrès génétique), contribue à la diffusion de reproducteurs de qualité en
toute sécurité sanitaire et permet des productions à contre saison pour répondre aux besoins des filières. Ces dernières années,
l’IA a montré son importance dans le cadre du programme national d’amélioration génétique de la résistance à la tremblante,
tant pour augmenter la fréquence de l’allèle de résistance dans les noyaux de sélection que pour diffuser des doses de béliers
homozygotes résistants. Chez les caprins, le schéma de sélection s’est développé grâce aux progrès de l’IA. Ce schéma repose
sur des plans d’accouplements entre reproducteurs d’élite, le testage sur descendance en fermes et la diffusion des semences de
boucs améliorateurs. En plus des caractères laitiers, les caractères fonctionnels sont de plus en plus souvent pris en compte.
Actuellement, l’accent est mis sur la morphologie de la mamelle.
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