COMPARAISON DE L’INTÉRÊT DIAGNOSTIQUE DES DIFFÉRENTES TECHNIQUES D’EXAMEN DE L’OVAIRE DE LA VACHE




INTRODUCTION


De façon systématique après le vêlage ou en cas d’anomalie du cycle sexuel de l’animal, le vétérinaire est amené à examiner les ovaires chez la vache, afin d’identifier les organites présents, physiologiques ou pathologiques. Plusieurs méthodes permettent d’établir ce diagnostic : elles sont soit directes, comme la palpation transrectale et l’échographie (avec visualisation des structures présentes), ou indirectes, comme les dosages hormonaux (les structures ovariennes sont identifiées à travers les stéroïdes qu’elles secrètent). Le choix par le praticien de l’une ou l’autre de ces techniques dépend d’une part de sa puissance diagnostique et de sa précision et d’autre part, de sa facilité de mise en oeuvre sur le terrain et du coût de l’examen.
Nous allons ici comparer la palpation transrectale, les dosages hormonaux et l’échographie, techniques les plus couramment utilisées pour l’examen de l’ovaire chez la vache, sous les différents aspects évoqués précédemment. Après avoir rappelé l’anatomie et la physiologie de l’ovaire de la vache puis la signification des valeurs statistiques qui seront utilisées, nous aborderons en premier lieu ces différentes techniques d’examen sous l’aspect de leur mise en pratique sur le terrain ainsi que leurs contraintes techniques et économiques. Nous montrerons ensuite leur puissance diagnostique et leur précision pour la mise en évidence des organites ovariens physiologiques ou pathologiques tels que les follicules, corps jaunes, kystes et tumeurs ovariennes.





Comments

Popular posts from this blog

Nutrition et alimentation des volailles

Torsion utérine: un danger pour vache et veau

Varioles ovine et caprine