ASPECTS ACTUELS DE LA THERAPIE LIQUIDIENNE CHEZ LES BOVINS ADULTES
INTRODUCTION
Chez les bovins comme dans d’autres espèces, de nombreuses affections se
caractérisent par des troubles hydro-électrolytiques et acido-basiques. Ces troubles humoraux
et cellulaires, s’ils persistent ou s’aggravent, représentent souvent le maillon pathogénique
terminal qui conduit à la mort. La correction des déficits, des déséquilibres, objet de la
thérapie liquidienne, s’avère donc indispensable, en complément du traitement de l’affection
primaire, pour réduire la mortalité et donc les pertes économiques (51).
Cette voie thérapeutique est souvent négligée chez les bovins adultes. Les mécanismes
physiopathologiques sont en effet assez largement méconnus dans cette espèce et cette
tranche d’âge.
De plus la mise en oeuvre de cette thérapie chez l’adulte se heurte à des difficultés
pratiques qui tiennent au poids et à la taille des bovins (problèmes de contention, grands
volumes à administrer). L’absence de préparations commerciales adaptées ou leur coût
prohibitif compliquent encore la situation. La thérapeutique liquidienne a cependant fait les
preuves de son efficacité chez les bovins et dans une espèce où les difficultés de réalisation
sont comparables : l’espèce équine.
L’objectif est ici de définir les principes de la réhydratation et d’indiquer les solutés
mises en oeuvre dans le cadre d’un hôpital pour grands animaux mais aussi en exercice
quotidien.
Dans une première partie nous exposerons donc les concepts fondamentaux qui
régissent l’homéostasie et la dynamique des liquides internes.
Dans la seconde partie, nous indiquerons comment évaluer les déséquilibres présents,
en corrélant les données cliniques et physico-chimiques, afin de traiter au plus juste et au plus
vite notre patient.
La troisième partie détaillera les aspects pratiques de l’instauration d’une
fluidothérapie : les solutés, l’installation, la surveillance, les complications.
INTRODUCTION
Chez les bovins comme dans d’autres espèces, de nombreuses affections se
caractérisent par des troubles hydro-électrolytiques et acido-basiques. Ces troubles humoraux
et cellulaires, s’ils persistent ou s’aggravent, représentent souvent le maillon pathogénique
terminal qui conduit à la mort. La correction des déficits, des déséquilibres, objet de la
thérapie liquidienne, s’avère donc indispensable, en complément du traitement de l’affection
primaire, pour réduire la mortalité et donc les pertes économiques (51).
Cette voie thérapeutique est souvent négligée chez les bovins adultes. Les mécanismes
physiopathologiques sont en effet assez largement méconnus dans cette espèce et cette
tranche d’âge.
De plus la mise en oeuvre de cette thérapie chez l’adulte se heurte à des difficultés
pratiques qui tiennent au poids et à la taille des bovins (problèmes de contention, grands
volumes à administrer). L’absence de préparations commerciales adaptées ou leur coût
prohibitif compliquent encore la situation. La thérapeutique liquidienne a cependant fait les
preuves de son efficacité chez les bovins et dans une espèce où les difficultés de réalisation
sont comparables : l’espèce équine.
L’objectif est ici de définir les principes de la réhydratation et d’indiquer les solutés
mises en oeuvre dans le cadre d’un hôpital pour grands animaux mais aussi en exercice
quotidien.
Dans une première partie nous exposerons donc les concepts fondamentaux qui
régissent l’homéostasie et la dynamique des liquides internes.
Dans la seconde partie, nous indiquerons comment évaluer les déséquilibres présents,
en corrélant les données cliniques et physico-chimiques, afin de traiter au plus juste et au plus
vite notre patient.
La troisième partie détaillera les aspects pratiques de l’instauration d’une
fluidothérapie : les solutés, l’installation, la surveillance, les complications.
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